Les entreprises transportent généralement leurs produits par camion, par bateau, par train ou par avion. Afin que leurs articles soient acheminés le plus efficacement possible, elles doivent régulièrement faire appel à plusieurs modes de transport différents pour un même déplacement. Ce concept permettant d’économiser des coûts et du temps s’appelle l’intermodalité. Suivant cette démarche, la logistique répond aux besoins de services d’entreposage et de services de soutien au transport, comme les transitaires, les courtiers en douane, etc. Au bout du compte, chaque acteur aura eu son importance dans l’équation.

Près de 6 300 entreprises sont liées au transport et à la logistique dans la région métropolitaine de Montréal. Ce secteur névralgique permet des retombées économiques de 4,3 milliards de dollars chaque année. Transporter des produits efficacement est donc un défi relevé chaque jour par des dizaines de milliers de Québécois travaillant dans l’ombre.

La métropole bénéficie d’un emplacement géographique stratégique pour le transport des marchandises sur les plans national et international. Elle est une plaque tournante en Amérique du Nord pour les entrées et sorties des marchandises, entre le Québec, l’Ontario, le Midwest américain et l’Ouest canadien. Elle joue également un rôle clé avec l’Europe, notamment par l’arrivée du nouvel Accord économique et commercial global, communément appelé l’Accord de libre-échange Canada – Union européenne.

La métropole a de nombreux défis à relever pour les années à venir. La fluidité de la circulation et l’entretien des infrastructures routières font partie des enjeux majeurs pour les entreprises. Montréal doit également développer ses infrastructures intermodales afin de maintenir sa compétitivité à l’échelle mondiale. Mais l’industrie doit aussi s’organiser et CargoM en est un bon exemple. Depuis 2012, cette grappe industrielle réunit les acteurs du transport et de la logistique autour d’objectifs communs pour soutenir la croissance de ce secteur clé de la métropole.